Matériaux isolants
Dans le cadre d’une isolation rapportée, nous mettons en œuvre des matériaux isolants d'origine :
- Végétale ou matériaux bio-sourcés : fibres de bois (en panneaux flexibles, semi-rigides ou rigides), ouate de cellulose (flocons, mise en œuvre par soufflage), chanvre et lin (en panneaux ou rouleaux), mélange chaux chanvre (béton de chanvre)
- Minérale (laine de verre nouvelle génération à base de liant naturel, laine de roche en panneaux ou rouleaux)
- Synthétique (plastiques alvéolaires, polystyrène, polyuréthane en panneaux)
Le choix de l’isolant qui composera le complexe de paroi sera déterminé en fonction de nombreux critères tels que :
- les caractéristiques techniques et physiques (conductivité thermique, capacité thermique, coefficient de déphasage, capacité hygroscopique, capillarité, perméabilité à la vapeur d’eau, classement au feu)
- les certifications (ACERMI et certifications techniques)
- la nature du support (structure) et les pathologies du bâtiment
- les performances recherchées (thermiques et acoustiques)
- l'occupation des locaux
- l'espace intérieur disponible (épaisseur)
- l'emplacement dans la construction
- le prix
- l'impact environnemental
- la qualité de l'air intérieur, bien être et confort des occupants
Nous privilégions la mise en œuvre de matériaux compatibles avec la qualité de l'air intérieur. Un nouvel étiquetage obligatoire et des labels permettent d'identifier les produits de construction à faible impact sanitaire.
Etanchéité intérieure
La membrane d'étanchéité calfeutre l'isolant côté intérieur et renforce son efficacité.
Elle freine les transferts de vapeur d'eau dans la paroi isolée, limite les risques de condensation interne (pérennité des pièces de charpente).
Une membrane est dite « pare vapeur » si elle bloque la quasi-totalité du flux de vapeur.
Dans le cadre d'une isolation intérieure, en rénovation, on préfèrera un « frein vapeur » qui ne bloque que partiellement le flux de vapeur d'eau à travers la paroi (matériaux à faible valeur Sd). Un frein vapeur hygrovariable, qui modifie sa résistance à la diffusion selon le taux d'humidité relative de l'air ambiant, offre une grande sécurité. Plus la variabilité de la résistance à la diffusion est étendue entre l'hiver et l'été, plus la réserve de séchage de la paroi (flux inversés) est grande. On choisira alors de l'associer avec des isolants thermiques à base de fibres et ouverts à la diffusion.
Posée en continue du côté chauffé de l'habitation, une membrane doit faire l'objet d'une mise en œuvre soignée et précise (assemblage des lés et raccords aux éléments de construction adjacents à l'aide d'accessoires, colles, rubans adhésifs adaptés, et manchettes d’étanchéité).
Un vide technique sera réalisé pour faciliter le passage des réseaux électriques (câbles) et conduites (tuyauteries, gaines ventilation) sans percer la membrane d'étanchéité à l'air.
On distingue la membrane souple indépendante à dérouler, du papier kraft intégré à l'isolant (isolant revêtu).
En limitant les infiltrations d'air parasites (confort thermique), elle contribue à l’optimisation du fonctionnement des systèmes de chauffage et de ventilation (santé et bien-être des occupants).
Etanchéité extérieure
Parce qu’il contribue à l’étanchéité de l’enveloppe du bâtiment (étanchéité à l’eau, étanchéité à la pluie battante, étanchéité au vent, étanchéité à l’air), le pare pluie (on parle d’écran de sous toiture pour le toit ou de pare pluie pour les murs) permet aussi de limiter les déperditions énergétiques.